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Tips pour les êtres – LES POLARITES

LES POLARITES

 

Apprendre à regarder de l’autre côté

Lorsque j’ai été prise dans un blocage ou une peur (qui est en réalité un blocage), la première étape de mon travail d’évolution a été de chercher à comprendre pourquoi cette peur, d’où elle vient, et de lui donner des explications. Seulement, comprendre est une chose, et parfois non seulement cela ne suffit pas, mais pire, parfois cela ne fait que nourrir toujours plus le mental et l’ego du personnage (gare à toi la victimisation).

Exemple pratique :

« Oui j’ai une dépendance affective, mais je sais tout à fait d’où elle vient, c’est ma blessure d’abandon, car à ma naissance …etc. » Bon OK. Mais justifier mon blocage ne me fait pas le dépasser. Alors si la première prise de conscience est d’identifier ce blocage, et éventuellement (re)connaître son origine, la prise de conscience essentielle est de reconnaître et accepter mon pouvoir créateur, la responsabilité de mes choix (et non la culpabilité ! qui nourrit la victime, ou le bourreau…).

Je m’explique :

– étape 1 : je suis à l’écoute de moi-même, et ainsi je prends conscience que je suis en train de traverser un blocage.

 

Et la, encore une fois, deux possibilités s’offrent à moi :

            – soit je cherche encore et encore à comprendre d’où ça vient, en tournant en rond autour de mon blocage, et alors là : je nourris à fond mon mental. C’est comme si je goutais un aliment que je n’aimais pas, je reconnais bien que ce sont des tripes, mais je vais quand même aller sentir l’odeur des tripes, et regouter encore et encore, pour me confirmer, que oui en effet, ce sont bien des tripes, et effectivement, je n’aime pas ça. Je me conforte dans ce que je sais déjà, et je continue de me donner ce dégoût au lieu de m’offrir l’occasion d’aller déguster des fraises. Je reste fixée sur l’odeur des tripes et j’en oublie même que les fraises sont juste à côté dans le frigo, et que je pourrais plutôt me faire plaisir. Bin oui, ca paraît bête comme ça, mais c’est pourtant ce que l’on fait !

D’où la 2ème possibilité…

            – Nous sommes dans un monde de polarité, ce qui dans ce cas précis, est une excellente nouvelle ! Car si j’ai reconnu mon blocage, je peux alors aller chercher l’autre penchant de ce blocage, le penchant positif.

Exemple suite :

Je ressens une insécurité dans ma relation, je reconnais ma dépendance affective, j’ai peur d’être abandonnée. Alors au lieu de focaliser mon Attention, mon Energie sur la polarité négative je peux aller voir de l’autre côté.

Je peux construire ou consolider ma sécurité intérieure, nourrir mon indépendance et reconnaître ma valeur.

Comment je nourris ma sécurité intérieure : en respectant mes limites par exemple.

Comment je nourris mon indépendance : en me donnant à moi-même ce que j’attends de l’autre par exemple (ex : attention et affection dans ce cas).

Comment je nourris ma valeur : en me donnant de l’importance, moi-même, et en reconnaissant ce que je ressens, et en l’exprimant, sans jugement, par exemple…

Je ne dis pas que c’est simple ! Mais le premier pas est de rediriger, gentiment, mon esprit et mon attention sur le versant positif, afin que mon énergie suive cette direction. Alors je me nourris de cela, et non des boucles mentales qui me ramènent encore et toujours à ce fichu blocage.

 

Résultats des courses

Les polarités nous permettent, en traversant nos blocages, nos ombres, d’avoir accès à nos plus grandes ressources ! Nos blocages sont alors à accueillir les bras ouvert, avec amour, comme un cadeau. Il s’agit en réalité de traiter l’information avec la lumière du cœur. Je peux choisir de diriger mon attention sur le penchant positif, et commencer à lâcher prise. Les blocages sont en réalité une manifestation de ce que je peux alléger, mettre en lumière, travailler chez moi. En les prenant avec un peu plus de hauteur, je peux les voir comme une boussole intérieure quand ils se font ressentir afin de toujours plus consolider mon équilibre intérieure, mon hygiène intérieure, ma connexion à moi et mon amour pour moi. 

Cette prise de hauteur, de recul, est d’une grande aide. Quand j’identifie mon blocage, et les ressentis souvent forts désagréables qui se manifestent par la même occasion, je peux choisir de l’accueillir et de l’observer. C’est très différent de me fondre dedans, m’y associer, voir de me définir à travers cela. En fait je peux me dire : “ok, donc là clairement, c’est encore mon ego, ma personnalité, qui sont affectés par cette peur ou blessure d’abandon, et qui demanderont toujours plus d’affection si je leur laisse prendre trop de place.” Je prends conscience, avec discernement, de ce qu’il se passe, mais je ne m’y associe pas entièrement, j’accueille et je laisse l’orage traverser ma maison.

Et ce qui est génial, c’est que tout cela se recadre ensuite naturellement. Plus je sollicite la lumière du cœur (conscience et amour), plus mon attention va se diriger naturellement sur elle, plus mon énergie va en être empreinte => Cercle vertueux car : « l’énergie suit l’intention ! ». Je prends alors CONFIANCE en moi, et CONSCIENCE de mes ressources, et mes capacités à dépasser et aller de l’avant. C’est donc à chaque fois plus facile. Merci les blocages J

 

Tips pour les êtres – LES LIMITES

                                                                              LES LIMITES

 

Les seules limites qui se montrent bénéfiques sont celles qui honorent et respectent l’accord et l’authenticité avec moi-même. Je dois parfois les transgresser pour les connaître et en prendre conscience, puis elles deviennent de plus en plus tangibles. L’intuition, le ressenti, premier et primordial, est ce qui instaure ma limite fondamentale.

Ces limites me structurent, quand je suis à l’écoute de mon amour pour moi. Et cela se matérialise déjà et même en priorité, dans des petites actions et prises de décisions au quotidien. Les choix bons pour moi et en accord avec moi que je fais au quotidien suivent mes limites, c’est-à-dire en réalité, mon ressenti premier.

Exemple pratique : une amie m’appelle pour aller boire un verre, je suis posée tranquille chez moi, ça va me faire bouger, j’accepte, car la proposition est en accord avec ce que j’ai envie sur le moment. Je sors boire un verre avec cette amie, et au bout d’un temps, j’ai envie de rentrer.

 

2 solutions :

1- je me dis que je ne suis arrivée « que » depuis 1h30, ça ne fait quand même pas beaucoup, si je m’en vais maintenant, elle risque de croire que je m’ennuis avec elle, ou de mal le prendre pour diverses raisons. J’ai envie de rentrer, mais de peur de la mettre mal à l’aise ou de la vexer, je reste.

            => Ici, j’ai écouté mon mental, qui m’a suggéré un tas de suppositions, aucunement fondées, mais je choisis de donner plus d’importance à cela qu’à mon propre besoin. Je ne respecte pas ma limite pour être au mieux en accord avec moi-même.

2- J’ai passé un bon moment, on a bien discuté, rigolé, ça m’a fait plaisir de la voir et maintenant, j’ai envie de rentrer. Je lui dis que ça m’a fait plaisir de la voir, que je suis contente d’avoir passé ce bon moment. Je lui ai exprimé mon ressenti, je me sens bien, et je peux lui dire simplement que maintenant j’ai envie de bouger.

            => Mes actions n’ont laissé place à aucune supposition du mental, car j’ai directement exprimé ce que je ressentais en accord avec moi-même.

Ca paraît tout bête, voir anodin, mais réfléchissez à combien de fois vous avez transgressé vos limites et donc fait des choses que vous n’aviez plus/ou pas envie de faire.

Vous pouvez mettre cela en place dès maintenant dans votre quotidien, en vous écoutant profondément, et vous demandant si le choix que vous faites est basé sur une prévision éventuelle du futur, une supposition, une peur de…, ou bien sur ce que vous ressentez et désirez simplement là, maintenant.

La limite que je me fixe peut être le choix conséquent à deux possibilités :

– soit je m’écoute profondément, et je choisis d’être, sans velléité aucune, en accord avec moi-même. Je suis donc « dans le cœur » et je vis au présent.

– Soit je suis mon mental qui suppose des possibilités déterminées par mes peurs, mes croyances, mon besoin de contrôle etc. Et alors je reste « dans ma tête », en faisant passer mes ressentis et désirs au plan secondaire par rapport aux éventualités (toujours plus sombres) du mental.

La recherche de cet équilibre est principalement pratique, comme je viens d’en donner l’exemple. L’aboutissement de cette pratique, est que d’écouter son cœur devienne alors la priorité qui s’installe naturellement, et le mental suis alors le ressenti, afin de le concrétiser (équilibre Yin/Yang, mental au service du cœur). Le mental sert alors le présent, le moment présent, et la place des suppositions limitantes s’amoindrit progressivement jusqu’à ce qu’elles deviennent de plus en plus rares.

Les limites : savoir dire NON.

Respecter ses limites, c’est aussi s’incarner. Car c’est faire le choix puissant de ce qui est en accord avec moi-même au moment présent. C’est incarner totalement mon être, l’honorer.

Pour autant, le travail d’expérimentation est enrichissant. C’est en approchant ma main au plus proche du feu que je vais sentir que ça brule et que je connaîtrai la distance adéquate pour ne pas me brûler la prochaine fois. Mon ressenti me dit tout de suite « ça brule ! », j’ai alors directement le réflexe de rapidement retirer ma main. En appréhendant, avec respect de moi-même, cette idée de limite, je peux trouver la juste mienne, dans les divers contextes de ma vie.

C’est une nourriture pour ma confiance en moi. Car si j’ai expérimenté, et que je sais que je suis capable d’écouter ce qui est bon pour moi sur le moment et de le mettre en acte, alors je peux me faire confiance en toute circonstance pour assurer ce respect de moi-même.

Il s’agit aussi d’une approche d’expression. D’où la valeur d’incarnation dont je parlais plus haut. J’incarne ce que je suis et ce que je ressens, alors je le mets en verbe, et en acte. J’exprime sur le moment, comme un flow qui s’écoule naturellement, sans barrages et blocages mis par le mental.

                                            Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime. Allège-toi.